Nymphée – Gerbéviller

Programme de l’intervention : Restauration et de mise en valeur du nymphée
Maîtrise d’ouvrage : Monsieur d’Arenberg
Maîtrise d’œuvre : Pierre-Yves Caillault ACMH, mission complète
Calendrier des travaux : 2013 – En cours
Coût prévisionnel des travaux : 717 000,00 € HT

 

 

Le monument

Lors de la construction du premier château de Gerbéviller au XIIe siècle, un parc doté d’un pavillon et d’un nymphée a été conçu. Il s’inspire de la tradition maniériste du grottesco : combinant architecture, sculpture et peinture ; la grotte artificielle s’inscrit  dans un contexte d’introduction de systèmes hydrauliques et d’automates, donnant un aspect plus théâtral.  Situé à 150 mètres du château, le nymphée occupe l’emplacement d’une source naturelle située entre la prairie, qui descend en pente douce vers la rivière, et la terrasse boisée qui le surmonte en arrière.

La restauration

Bien que le parc soit classé au titre des Monuments Historiques dans son intégralité depuis 1992, aucun travail n’avait jamais été engagé pour sauvegarder le nymphée avant l’opération les travaux d’urgence dirigés par Pierre-Yves Caillault en 2006. Malgré une étude préalable en 2003 par Thierry Algrin ACMH, un certain nombre d’observations ont interdit sa restauration. L’agence Caillault ACMH a ensuite réalisée un complément d’Etude Préalable ayant pour objectif de préciser le projet. Il préconise de conforter la maçonnerie, créer une galerie de ventilation à l’arrière de l’ouvrage et assurer l’étanchéité du monument en traitant la terrasse et les emmarchements latéraux ; les travaux prévoient également la consolidation des décors intérieurs instables.